TOUR DU MONDE EN STOP

TOUR DU MONDE EN STOP

Un tour du monde en stop, qui n'a jamais rêvé de le faire ! Cette aventure, Pierre-Henri et Corentin ont décidé de la tenter, laissant leur vie confortable derrière eux.
C'est en direct du Panama qu'ils nous font l'honneur de nous raconter leur périple.
Je suis sur que cela donnera des idées à de nombreux aventuriers en herbe !

Mais avant tout, découvrons ensemble qui sont nos 2 aventuriers du jour, avant de leur laisser la parole.

Qui sont-ils?


PIERRE-HENRI

CORENTIN

Le tour du monde en stop


"Le Panama, destination un peu boudée du tourisme de masse en faveur du Costa Rica ou de la Colombie, est un endroit, néanmoins, tout à fait intéressant du point de vue historique et qui recèle un intérêt certain. Après un peu plus de 7 mois de voyage c'est de là que j'écris cet article (Pierre-Henri).

Le commencement

Il y a cinq ans, une idée m'a traversée l'esprit, les bouquins de voyageurs et les films de découvertes aidant, qu'est-ce qui m'empêche de me créer ma propre aventure, de découvrir le monde comme je l'entends ? Voyager en puzzle, partir uniquement pendant quelques semaines par ci par là. Puis recoller les morceaux pour voir ce qui en ressort. Ce n'est pas pour moi, du moins pas pour l'instant.
J'ai envie de m'imprégner vraiment du voyage à ne plus savoir ce que je faisait avant et ne pas savoir ce que je ferais après.

Réussir un tel décrochage n'est pas facile. Tout quitter, famille, amis, boulot, confort, sécurité, la volonté doit être présente et la peur de l'échec mise de côté, on fera ce qu'on peut.
Le stop est apparu dans ma vie un peu à l'improviste. Plus de voiture et peu de moyens, un peu comme l'émission Nus et Culottés qui m'a fait rêver. Alors j'ai tenté un premier tour de France en stop en solitaire, puis un deuxième. D'un côté, des rencontres incroyables, une générosité inattendue de la part d'inconnus. De l'autre, l'attente sur le bord des routes est longue, les souvenirs ne se font que d'une voie de même que la vision,

"C'est à ce moment que je me suis dit, pourquoi ne pas partir à deux ?"

La préparation

Corentin à tout de suite accepté. Il est aussi assoiffé de découvertes et peut être en recherche d'une certaine forme de spiritualité.
On s'est donné un an et demi pour mettre de l'argent de côté, j'ai bossé en temps qu'ingénieur d'affaire sur la région Parisienne et lui comme chargé de production audio-visuel sur Lyon.
Et puis on est parti, le 1 août 2018 pour un tour du monde en stop.

L'Europe en voiture

Pas d'itinéraire précis, notre vie dans un sac, des bonnes chaussures et c'est parti ! Premier objectif, la Suède, pourquoi ? On ne sait pas trop, c'est un pays qui paraît loin, ou la nature semble omniprésente et le stop facile.
De plus c'est un objectif qui permettra de nous tester. De voir si on peut endurer les conditions parfois difficiles de baroudeurs. On se fait des amis le long de la route, en Normandie particulièrement. Puis dans le Nord, en Belgique, aux Pays-Bas...
Nous avons l'impression de suivre un fil rouge qui nous fait marcher la on l'on aurait pas mis les pieds, qui met les bonnes personnes au bon moment sur notre chemin.

Puis, premier coup dur en Allemagne, le stop ne marche pas. On attends des heures sur la route. Nous ne parlons pas la langue et on se retrouve coincés dans les villes.
Mais on continue. Le Danemark est une partie de plaisir et on arrive en Suède ou la déception nous atteints. On avance vraiment pas, on voulait voir le Nord et bien nous n'y aurons pas droit. Astrop résonnera en nous et résonne encore comme la ville ou nos espoirs se sont effacés, ou nous avons fait demi-tour.
Car malgré notre envie de voyager hors calendrier, sans contraintes, nous devions respecter un rendez-vous. être à Toulon début Septembre pour apprendre à naviguer, pour être « prêt » à traverser l'Atlantique en voilier.

La traversée de la Méditerranée avant l'Atlantique

Et nous y sommes arrivés en repassant par l'Allemagne cette fois plus que chaleureuse. Puis par la Suisse pour arriver à Toulon et trouver le bateau de Pierre, « Heïva » nommé d'après une danse traditionnelle Tahitienne, aussi, sa destination. Il a accepté de nous apprendre les rudiments de la navigation sur la Méditerranée et de nous déposer à Gibraltar pour rechercher un bateau pour l'Amérique. Beaucoup de choses à apprendre, les manœuvres, les mots spécifiques, les saisons, la météo, le vent, la pêche... Très pédagogue nous le quittons, 2 semaines plus tard, jeunes mousses.

Travail de marin

A l'oeuvre sur le bateau de Pierre

A Gibraltar on recherche un bateau sur les pontons, puis sur internet, sur les sites de co-baturage.
On trouve quelqu'un qui accepte de nous prendre 1 mois plus tard pour aller en Martinique.
On y croit pas ça a marché ! On va traverser l'Atlantique à la voile !
Un mois devant nous, on décide de tester le woofing. Cela consiste à travailler quelques heures par jours en échange de l'hébergement et de la nourriture. On en trouve un en Andalousie, dans la Valle Tropical, remplis, en effet, d'avocats, de mangues et autres fruits exotiques.

Une famille Franco-Polonaise nous accueille, les deux parents et les trois enfants. On aura pas beaucoup appris l'espagnol avec eux.
Mais le mois passé en leur compagnie était tout à fait incroyable, ils nous ont vraiment intégrés à leur famille et la séparation à été rude.
Puis nous sommes montés sur un catamaran de 14 mètres en direction de Tanger, puis des Canaries, puis du Cap-Vert et enfin de la Martinique.
Nous avons passés deux mois sur un bateau avec des inconnus puis des amis, des vrais. L’expérience de la transatlantique est quelque chose de tout à fait unique, totalement coupés du monde on se recentre sur soit et on apprend beaucoup.

Le coup de moû

Les journées se ressemblent, une sorte de routine s'installe. La mer reste à peu près la même, quelques coups de vents viennent perturber cette régularité.
Puis après dix-huit jours sans escales une silhouette montagneuse se dessine dans la brume, les côtes Martiniquaises sont là ! On débarque, le mal de terre nous prend un peu, on a le tournis puis ça passe. L'équipage se sépare et chacun va de son côté.

On découvre cette île magnifique avec son climat chaud et sa végétation luxuriante. On s'y plaît bien, d'autant plus que le stop est presque une tradition la-bas,

"En un mois et demi nous prendrons 75 voitures ! Trop facile !"
Martinique

La Martinique et sa végétation luxuriante

Le renouveau

Mais les choses sérieuses reprennent, on veut rejoindre le continent en bateau.
Alors on fait les pontons en demandant aux capitaines si il n'ont pas besoin d'un équipage. Peu nous importe la destination, Nord, Sud ou Ouest on est pas difficile.
C'est finalement Loïc un équipier avec qui nous avons fait la transatlantique et qui part pour faire l'Amérique du Sud à vélo qui nous dénichera un bateau. Ce dernier ayant pris du retard, il y a eu deux désistements, on propose alors nos services au capitaine, Serge. Il nous accepte à son bord direction le Panama !

Et nous revoilà parti pour traverser la mer des Caraïbes. Cette fois sur une mer déchaînée, des vagues de 5 à 10 mètres nous secoues dans tous les sens pendant 9 jours. C'est épuisés que nous arrivons sur les côtes Panaméennes. Mais c'est pas grave, un nouveau sol se présente sous nos pieds, une terre Américaine chargée d'histoires qui fait vibrer la jeunesse Européenne !

Le Panama

Une histoire liée à celle de la France et des États-Unis avec le fameux canal, raccourci inter-océanique.
Nous commençons la visite du pays en stop avec deux journalistes qui nous racontent l'histoire de ce pays dont nous ne connaissons rien.
Nous arrivons à Panama City ou les grattes ciels contrastent incroyablement avec le reste des villes, plutôt pauvres et désorganisées. Nous enchaînons avec Penonomé pour le Carnaval ou un résident nous accueillera pendant les 4 jours que dure le carnaval. Nous y rencontrerons le probable prochain président du Panama, José Blandon, et des dizaines d'autres personnes avec qui nous partagerons un interlude de vie.

Nous tentons ensuite un deuxième woofing sur la péninsule de Mariato, avec Nora et Géronimo. Ils construisent eux-même leur maison en pisé et en utilisant uniquement des matériaux disponibles à moins de 500 mètres de chez-eux. Cette expérience est une fois de plus hors du temps et du stress engendré par la civilisation. Nous logeons dans une tente et dans nos hamacs d’où cet article est écrit.

La suite ?

Dans quelques jours, nous remettrons nos sacs sur les épaules pour partir à la découverte du reste des pays d'Amérique latine. Avant de plonger vers l'Amérique du Sud et qui sait ce que nous y trouverons ?.."

L'aventure à suivre sur hokonojo.com


À propos de l’auteur

Salut à tous ! Je me prénomme Christopher.
Je suis comme vous amateur de road-trip et de découvertes autour du monde. C'est d'ailleurs après un road-trip que m'ai venu l'idée de créer monroadtrip.fr , dans le but de partager ma passion et de permettre à d'autres personnes de vivre cette incroyable expérience.

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